Le secteur de la pêche en Mauritanie est un pilier de l’économie nationale, avec une importance majeure tant pour les exportations que pour l’emploi et la sécurité alimentaire. Voici un résumé actualisé de sa situation en 2025 :
Importance économique
- : La pêche représente 9 à 10 % du PIB mauritanien, 16 % des recettes publiques et 20 à 23 % des devises d’exportation.
- Emploi : Le secteur emploie 66 000 personnes directement et assure les moyens de subsistance de plus de 300 000 personnes (pêcheurs, transformateurs, commerçants, etc.).
- Valeur ajoutée : La pêche artisanale génère 80 % de la valeur ajoutée du secteur, malgré la prédominance de la pêche industrielle en volume.
Types de pêche
- Pêche industrielle : Dominée par des , elle cible principalement les petits pélagiques (sardines, anchois, maquereaux) et les espèces démersales. Les prises sont souvent transformées en farine ou huile de poisson sur place avant exportation.
- Pêche artisanale : Pratiquée par les communautés locales, elle est essentielle pour la sécurité alimentaire et l’économie locale, mais reste moins structurée et moins équipée que la pêche industrielle.
- Pêche continentale : Activité de subsistance, complémentaire à l’agriculture et à l’élevage, surtout dans le sud du pays.
Ressources halieutiques
- Potentiel global : Environ 1,7 million de tonnes de ressources exploitables, dont 1,2 million de tonnes de petits pélagiques, 200 000 tonnes de poissons démersaux et 300 000 tonnes de crustacés et mollusques.
- : Certains stocks sont menacés par la surpêche, notamment à cause de la pression des flottes étrangères et du .
Infrastructures et transformation
- Ports principaux : Nouadhibou (pôle majeur), Nouakchott, Tanit, N’Diago.
- Transformation locale : Développement d’usines de congélation, de conservation et de mise en boîte (ex. : , capable de produire 100 000 boîtes de conserve de sardines par jour). Le gouvernement encourage la pour augmenter la valeur ajoutée et créer des emplois.
Accords internationaux et enjeux
- : Renouvelé en 2021 pour six ans, il permet à des navires européens de pêcher dans les eaux mauritaniennes en échange d’une compensation financière et d’un soutien à la pêche durable et à la formation locale. Cet accord vise aussi à lutter contre la et à renforcer la transparence.
- : Les coûts élevés de l’énergie (40 % des dépenses du secteur) et la dépendance aux carburants fossiles menacent la rentabilité. La Mauritanie mise sur les énergies renouvelables pour réduire ces coûts et améliorer la compétitivité.
Défis et perspectives
- Durabilité : Nécessité de mieux gérer les stocks pour éviter l’épuisement des ressources, notamment face au changement climatique.
- Valorisation locale : Renforcer la transformation et la commercialisation des produits de la pêche pour créer plus d’emplois et de valeur ajoutée en Mauritanie.
- : Le poisson reste la principale source de protéines pour une grande partie de la population.
En résumé : La pêche est un secteur vital pour la Mauritanie, mais son avenir dépend de la gestion durable des ressources, de la valorisation locale et de la réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Si tu veux approfondir un aspect (accords internationaux, pêche artisanale, transformation), n’hésite pas à demander !
