Pietermaritzburg 2025
Le Jardin botanique national de Pietermaritzburg, situé en plein cœur du KwaZulu-Natal, est un écrin de verdure où se mêlent histoire victorienne et biodiversité sud-africaine. Ce jardin, l’un des dix jardins botaniques nationaux du pays, se distingue par ses impressionnantes collections de plantes originaires de l’hémisphère nord, héritage de son passé colonial, ainsi que par des espaces dédiés à la flore locale et à la faune aviaire : pas moins de 150 espèces d’oiseaux y trouvent refuge, attirées par la diversité des plantes et des arbres centenaires.
À seulement 6 km du centre-ville, le jardin offre une escapade paisible, idéale pour une balade en famille ou une pause contemplative. Son ambiance, à la fois majestueuse et intimiste, est renforcée par des allées ombragées, des serres et des espaces thématiques qui invitent à la découverte. Le site est d’ailleurs régulièrement salué pour son cadre préservé et son engagement en faveur de la conservation de la biodiversité.


Visite d’une école avec le centre Peisa de psychomotricité de Michelle Kocheleff et du jardin Botanic de Pietermaritzburg
Géographie
Situation : Pietermaritzburg est située dans le sud-est de l’Afrique du Sud, à environ 80 km au nord-ouest de Durban, dans la vallée de la rivière Msunduzi (affluent de l’Umgeni).
Altitude : environ 600 à 700 m, ce qui lui confère un climat subtropical tempéré, plus frais que la côte.
Environnement : la ville est entourée de collines verdoyantes, de forêts d’eucalyptus et de zones agricoles (canne à sucre, maïs, élevage, horticulture).
Histoire
Fondation : en 1838 par les Boers du Voortrek, sous le nom de Pieter Mauritz Burg (du nom de deux chefs voortrekkers, Piet Retief et Gerrit Maritz).
Annexion britannique : la ville passe sous contrôle britannique en 1843 et devient un centre administratif important de la colonie du Natal.
Événement marquant : en 1893, Mahatma Gandhi y fut expulsé d’un train pour avoir refusé de quitter une place réservée aux Blancs — un épisode fondateur de son engagement politique.
XXe siècle : durant l’apartheid, la ville fut divisée racialement (quartiers blancs, africains, indiens). Depuis 1994, elle s’est transformée en centre administratif, universitaire et culturel du KwaZulu-Nata
Économie
Fonctions principales :
Centre administratif du KwaZulu-Natal (siège du gouvernement provincial et de plusieurs départements nationaux).
Industrie : production automobile (Toyota South Africa Assembly), textile, aluminium, agroalimentaire et produits forestiers.
Éducation et recherche : l’Université du KwaZulu-Natal (UKZN) et plusieurs instituts techniques soutiennent la formation et l’innovation.
Agriculture : zone de transition entre la ceinture sucrière et les hauts plateaux d’élevage ; importante production laitière et horticole.
Tourisme : porte d’entrée vers les Midlands, région pittoresque d’artisans, de fermes et de parcs naturels, et vers le Drakensberg.
Croissance : l’économie est diversifiée mais souffre encore de taux de chômage élevés et de disparités socio-économiques héritées de l’apartheid.
Politique et société
Statut : capitale législative du KwaZulu-Natal, où siège le Parlement provincial.
Administration : gérée par la Msunduzi Local Municipality, relevant du uMgungundlovu District Municipality.
Population : environ 700 000 habitants dans la métropole (majorité zouloue, minorités indiennes et blanches).
Langues : zoulou, anglais et afrikaans.
Tendances politiques : historiquement marquée par la rivalité entre l’ANC et l’Inkatha Freedom Party (IFP), mais aujourd’hui sous influence dominante de l’ANC, malgré une montée récente de mouvements indépendants et de partis d’opposition locaux.
Pietermaritzburg est une ville-carrefour : Afrikaner par ses origines, britannique par son développement, zouloue par sa majorité culturelle, africaine et moderne par son rôle administratif et universitaire.
Elle incarne bien la complexité sud-africaine : héritière d’un passé colonial et ségrégationniste, mais en quête d’un équilibre économique et social durable.